Le web de Dominique Guebey – Les belles lettres

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D.A.F. de Sade (1740-1814) La Philosophie dans le Boudoir (suite - Troisieme dialogue)

S-A : Eugénie, j’ai détesté ma mère tout autant que tu hais la tienne, et je n’ai pas balancé.

Eu : Les moyens m’ont manqué.

S-A : Dis le courage.

Eu : Hélas ! Si jeune encore !

D : Mais à présent, Eugénie, que feriez-vous ?

Eu : Tout… Qu’on me donne les moyens, et l’on verra!

D : Vous les aurez, Eugénie, je vous le promets ; mais j’y mets une condition.

Eu : Quelle est-elle ? Ou plutôt quelle est celle que je ne sois prête à accepter ?

D : Viens, scélérate, viens dans mes bras : je n’y puis plus tenir ; il faut que ton charmant derrière soit le prix du don que je te promets, il faut qu’un crime paie l’autre ! Viens !… ou plutôt accourez toutes deux éteindre par des flots de foutre le feu divin qui nous enflamme !

S-A : Mettons, s’il vous plaît, un peu d’ordre à ces orgies, il en faut même au sein du délire et de l’infamie.

D : Rien de si simple : l’objet majeur, ce me semble, est que je décharge, en donnant à cette charmante petite fille le plus de plaisir que je pourrai. Je vais lui mettre mon vit dans le cul, pendant que, courbée dans vos bras, vous la branlerez de votre mieux ; au moyen de l’attitude où je vous place, elle pourra vous le rendre : vous vous baiserez l’une et l’autre. Après quelques courses dans le cul de cette enfant, nous varierons le tableau. Je vous enculerai, madame ; Eugénie, au-dessus de vous, votre tête entre ses jambes, m’offrira son clitoris à sucer : je lui ferai perdre ainsi du foutre une seconde fois. Je me replacerai ensuite dans son anus ; vous me présenterez votre cul au lieu du con qu’elle m’offrait, c’est-à-dire que vous prendrez, comme elle viendra de le faire, sa tête entre vos jambes ; je sucerai le trou de votre cul, comme je viendrai de lui sucer le con, vous déchargerez, j’en ferai autant, pendant que ma main, embrassant le joli petit corps de cette charmante novice, ira lui chatouiller le clitoris pour la faire pâmer également.

S-A : Bien, mon cher Dolmancé, mais il vous manquera quelque chose.

D : Un vit dans le cul ? Vous avez raison, madame.

S-A : Passons-nous-en pour ce matin ; nous l’aurons ce soir : mon frère viendra nous aider, et nos plaisirs seront au comble. Mettons-nous à l’œuvre.

D : Je voudrais qu’Eugénie me branlât un moment. (Elle le fait.) Oui, c’est cela… un peu plus vite, mon cœur… tenez toujours bien à nu cette tête vermeille, ne la recouvrez jamais… plus vous faites tendre le filet, mieux vous décidez l’érection… il ne faut jamais recalotter le vit qu’on branle… Bon!… préparez ainsi vous-même l’état du membre qui va vous perforer… Voyez-vous comme il se décide ?… Donnez-moi votre langue, petite friponne !… Que vos fesses posent sur ma main droite, pendant que ma main gauche va vous chatouiller le clitoris.

S-A : Eugénie, veux-tu lui faire goûter de plus grands plaisirs ?

Eu : Assurément… je veux tout faire pour lui en donner.

S-A : Eh bien ! Prends son vit dans ta bouche, et suce-le quelques instants.