Le web de Dominique Guebey – Les belles lettres

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D.A.F. de Sade (1740-1814) La Philosophie dans le Boudoir (suite - Troisieme dialogue)

S-A : Se branler, ma mie… se donner du plaisir ; mais, tiens, changeons de posture ; examine mon con… c’est ainsi que se nomme le temple de Vénus. Cet antre que la main couvre, examine-le bien : je vais l’entrouvrir. Cette élévation dont tu vois qu’il est couronné s’appelle la motte : elle se garnit de poils communément à quatorze ou quinze ans, quand une fille commence à être réglée. Cette languette, qu’on trouve au-dessous, se nomme le clitoris. Là gît toute la sensibilité des femmes ; c’est le foyer de toute la mienne ; on ne saurait me chatouiller cette partie sans me voir pâmer de plaisir… Essaie-le… Ah ! Petite friponne ! Comme tu y vas !… On dirait que tu n’as fait que cela toute ta vie !… Arrête !… Arrête !… Non, te dis-je, je ne veux pas me livrer!… Ah ! Contenez-moi, Dolmancé!… sous les doigts enchanteurs de cette jolie fille, je suis prête à perdre la tête !

D : Eh bien ! Pour attiédir, s’il se peut, vos idées en les variant, branlez-la vous-même ; contenez-vous, et qu’elle seule se livre… Là, oui!… dans cette attitude ; son joli cul, de cette manière, va se trouver sous mes mains ; je vais le polluer légèrement d’un doigt… Livrez-vous, Eugénie ; abandonnez tous vos sens au plaisir ; qu’il soit le seul dieu de votre existence ; c’est à lui seul qu’une jeune fille doit tout sacrifier, et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir.

Eu : Ah ! Rien au moins n’est aussi délicieux, je l’éprouve… Je suis hors de moi… je ne sais plus ce que je dis ni ce que je fais… Quelle ivresse s’empare de mes sens.

D : Comme la petite friponne décharge !… Son anus se resserre à me couper le doigt… Qu’elle serait délicieuse à enculer dans cet instant ! (Il se lève et présente son vit au trou du cul de la jeune fille.)

S-A : Encore un moment de patience. Que l’éducation de cette chère fille nous occupe seule !… Il est si doux de la former.

D : Eh bien ! Tu le vois, Eugénie, après une pollution plus ou moins longue, les glandes séminales se gonflent et finissent par exhaler une liqueur dont l’écoulement plonge la femme dans le transport le plus délicieux. Cela s’appelle décharger. Quand ta bonne amie le voudra, je te ferai voir de quelle manière plus énergique et plus impérieuse cette même opération se fait dans les hommes.