D.A.F. de Sade (1740-1814) La Philosophie dans le Boudoir (suite - Troisieme dialogue)
S-A : Attends, Eugénie, je vais maintenant t’apprendre une nouvelle manière de plonger une femme dans la plus extrême volupté. Ecarte bien tes cuisses… Dolmancé, vous voyez que, de la façon dont je la place, son cul vous reste ! Gamahuchez-le-lui pendant que son con va l’être par ma langue, et faisons-la pâmer entre nous ainsi trois ou quatre fois de suite, s’il se peut. Ta motte est charmante, Eugénie. Que j’aime à baiser ce petit poil follet !… Ton clitoris, que je vois mieux maintenant, est peu formé, mais bien sensible… Comme tu frétilles !… Laisse-moi t’écarter… Ah ! Tu es sûrement bien vierge !… Dis-moi l’effet que tu vas éprouver dès que nos langues vont s’introduire, à la fois, dans tes deux ouvertures. (On exécute.)
Eu : Ah ! Ma chère, c’est délicieux, c’est une sensation impossible à peindre ! Il me serait bien difficile de dire laquelle de vos deux langues me plonge mieux dans le délire.
D : Par l’attitude où je me place, mon vit est très près de vos mains, madame ; daignez le branler, je vous prie, pendant que je suce ce cul divin. Enfoncez davantage votre langue, madame, ne vous en tenez pas au clitoris ; faites pénétrer cette langue voluptueuse jusque dans la matrice : c’est la meilleure façon de hâter l’éjaculation de son foutre.
Eu, se raidissant : Ah ! Je n’en peux plus, je me meurs ! Ne m’abandonnez pas, mes amis, je suis prête à m’évanouir!… (Elle décharge au milieu de ses deux instituteurs).
S-A : Eh bien ! Ma mie, comment te trouves-tu du plaisir que nous t’avons donné?
Eu : Je suis morte, je suis brisée… je suis anéantie !… Mais expliquez-moi, je vous prie, deux mots que vous avez prononcés et que je n’entends pas ; d’abord que signifie matrice?
S-A : C’est une espèce de vase, ressemblant à une bouteille, dont le col embrasse le membre de l’homme et qui reçoit le foutre produit chez la femme par le suintement des glandes, et dans l’homme par l’éjaculation que nous te ferons voir ; et du mélange de ces liqueurs naît le germe, qui produit tour à tour des garçons ou des filles.
Eu : Ah ! J’entends ; cette définition m’explique en même temps le mot foutre que je n’avais pas d’abord bien compris. Et l’union des semences est-elle nécessaire à la formation du fœtus ?