Le web de Dominique Guebey – Les belles lettres

Page : http://www.dg77.net/pages/sade/ph516.htm


   D o m i n i q u e   G u e b e y    J u n g l e      Les belles lettres

D.A.F. de Sade (1740-1814) La Philosophie dans le Boudoir (suite - Cinquieme dialogue)

(Mme de Saint-Ange ouvre une cassette qui en est remplie, et notre héros choisit le plus redoutable.) Bon ! Celui-ci, dit le numéro, a quatorze pouces de long sur dix de tour ; arrangez-vous cela autour des reins, madame, et portez-moi maintenant les plus terribles coups.

S-A : En vérité, Dolmancé, vous êtes fou, et je vais vous estropier avec cela.

D : Ne craignez rien ; poussez, pénétrez, mon ange : je n’enculerai votre chère Eugénie que quand votre membre énorme sera bien avant dans mon cul !… Il y est ! Il y est, sacredieu !… Ah ! Tu me mets aux nues !… Point de pitié, ma belle !… je vais, je te le déclare, foutre ton cul sans préparation… Ah ! Sacredieu ! Le beau derrière !…

Eu : Oh ! Mon ami, tu me déchires… Prépare au moins les voies.

D : Je m’en garderai pardieu bien : on perd la moitié du plaisir avec ces sottes attentions. Songe à nos principes, Eugénie ; je travaille pour moi : maintenant, victime un moment, mon bel ange, et tout à l’heure persécutrice… Ah ! Sacredieu ! Il entre !…

Eu : Tu me fais mourir !…

D : Oh ! Foutredieu ! Je touche au but !…

Eu : Ah ! Fais ce que tu voudras à présent, il y est… je ne sens que du plaisir !…

D : Que j’aime à branler ce gros vit sur le clitoris d’une vierge !… Toi, chevalier, fais-moi beau cul… Te branlé-je bien, libertin ?… Et vous, madame, foutez-moi, foutez votre garce… oui, je la suis et je veux l’être… Eugénie, décharge, mon ange, oui, décharge !… Augustin, malgré lui, me remplit de foutre… je reçois celui du chevalier, le mien s’y joint… Je n’y résiste plus… Eugénie, agite tes fesses, que ton anus presse mon vit : je vais lancer au fond de tes entrailles le foutre brûlant qui s’exhale… Ah ! Foutu bougre de dieu ! Je me meurs ! (Il se retire ; l’attitude se rompt.) Tenez, madame, voilà votre petite libertine encore pleine de foutre ; l’entrée de son con en est inondée ; branlez-la, secouez vigoureusement son clitoris tout mouillé de sperme : c’est une des plus délicieuses choses qui puissent se faire.

Eu, palpitant : Oh ! Ma mie, que de plaisir tu me ferais !… Ah ! Cher amour, je brûle de lubricité ! (Cette posture s’arrange.)

D : Chevalier, comme c’est toi qui vas dépuceler cette belle enfant, joins tes secours à ceux de ta sœur pour la faire pâmer dans tes bras, et par ton attitude présente-moi les fesses : je vais te foutre pendant qu’Augustin m’enculera. (Tout se dispose.)

Ch : Me trouves-tu bien de cette manière ?

D : Le cul tant soit peu plus haut, mon amour ; là, bien… sans préparation, chevalier…

Ch : Ma foi ! Comme tu voudras ; puis-je sentir autre chose que du plaisir au sein de cette délicieuse fille ? (Il la baise et la branle, en lui enfonçant légèrement un doigt dans le con, pendant que Mme de Saint-Ange chatouille le clitoris d’Eugénie.)